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Booster ses défenses immunitaires pour affronter les premiers froids en toute sécurité !

Pour mieux se défendre contre la multitude de micro-organismes qui rêvent de pénétrer à l’intérieur de notre corps pour s’y développer et se reproduire, notre organisme dispose d’un double système de protection :

–         Un système de protection externe, formé par la peau et les muqueuses, en particulier la muqueuse digestive qui représente une surface protectrice d’environ 300 m².

–         Un système de protection interne, qui met en jeu un grand nombre de cellules et molécules spécifiques pour éliminer les intrus qui ont réussi à passer les barrières naturelles

L’activation des mécanismes du système immunitaire face à une agression de l’organisme s’appelle la réponse immunitaire. La réponse immunitaire se déroule en 2 étapes :

  • La réponse immédiate, non spécifique : les corps étrangers sont englobés et prédigérés à l’aide d’enzymes par des cellules qu’on appelle les phagocytes : c’est le phénomène de phagocytose. Cette réponse est rapide mais la plupart du temps insuffisante pour éliminer tous les éléments des agents pathogènes.
  • La réponse spécifique qui fait appel à de nouvelles cellules : les lymphocytes qui vont terminer le travail de façon précise, en fonction de la nature et de la taille des intrus.

L’intestin au cœur de notre système de défense

L’intestin n’est pas seulement un organe de transit pour les aliments : il joue un rôle clé sur le plan immunitaire via 3 piliers.

  • La flore intestinale : En adhérant à la muqueuse intestinale, les bactéries de la flore empêchent les bactéries pathogènes de coloniser l’intestin. C’est ce qu’on appelle l’effet barrière.
  • La muqueuse intestinale qui couvre toute la paroi du tube digestif et représente une immense surface d’échanges entre l’extérieur et l’intérieur de l’organisme (environ 300 m2 soit l’équivalent d’un terrain de tennis)
  • Le système immunitaire intestinal qui assure la défense de l’organisme face aux agresseurs et la tolérance des aliments. Environ 60 % de nos cellules immunitaires sont concentrées dans l’intestin.

Ces 3 piliers fonctionnent en synergie et constituent l’écosystème intestinal. Vous l’aurez donc compris, l’intégrité de l’écosystème intestinal est primordiale pour assurer de bonnes défenses immunitaires. Or, un stress mal géré, une alimentation déséquilibrée ou la prise d’antibiotiques peut perturber l’équilibre de l’écosystème intestinal et affaiblir nos défenses immunitaires.

Les probiotiques : un bouclier imparable

Les probiotiques sont des bactéries amies qui viennent prêter main forte aux bactéries de la flore intestinale afin de restaurer ses propriétés et son équilibre. Ils permettent d’empêcher la prolifération des germes indésirables par l’effet barrière.Il existe toutefois un grand nombre de souches probiotiques. Il est donc important de sélectionner des souches en fonction de l’effet recherché (améliorer un intestin irritable, prévenir les mycoses à répétition, limiter l’inflammation intestinale, renforcer l’immunité intestinale…).  On trouve les probiotiques dans les laits fermentés, le kéfir, le miso, la choucroute ou sous forme de compléments alimentaires.

Autres nutriments importants 

Le fer a une importance capitale dans les mécanismes de l’immunité. On en trouve dans le boudin noir, le foie, les viandes rouges, les œufs, les lentilles…

La vitamine C et le zinc stimulent les phagocytes et lymphocytes, cellules impliquées dans l’élimination des germes. La vitamine C se retrouve dans la grande majorité des végétaux crus (fruits, agrumes, crudités) mais plus particulièrement dans le cassis, le persil, la mâche, le cresson, ou encore le kiwi ! Quant au zinc, on le retrouve dans les poissons, les viandes et les céréales complètes.

On n’oublie pas non plus la vitamine D qui fait souvent défaut en hiver puisqu’elle est en grande partie synthétisée par le soleil. Outre son action sur l’assimilation et la fixation du calcium, la vitamine D joue également un rôle primordial dans la réponse immunitaire. Elle est présente dans les poissons gras (sardine, thon, saumon, hareng, maquereau), le jaune d’œuf, la margarine, les champignons, le lait… mais une complémentation s’avère très souvent nécessaire,  l’alimentation ne couvrant que 20 % des apports nécessaires en vitamine D.

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